Le label WELL (Well Building Standard) est un label américain crée en octobre 2014. C’est un référentiel autonome géré par l’IWBI (International Well Building Institute) et dont le GBCI (Green Business Certification Inc) est chargé des certifications.
Aujourd’hui 50 % de la population est urbaine et nous passons 90 % de notre temps dans des bâtiments. Ainsi, le bien-être des occupants est primordial pour la santé des usagers. De plus, le bien-être des usagers est un facteur d’attractivité pour l’embauche ainsi qu’un levier de productivité et de performance important.
Il est nécessaire de se centrer sur l’Homme et c’est ce que fait le label WELL puisque c’est le premier label à se concentrer sur l’occupant plutôt que sur le bâtiment. Cette labellisation valide la conformité d’un projet immobilier aux nouvelles exigences de confort, santé et bien être au travail. Le label WELL complète les certifications environnementales telles que le label HQE, BREEAM et LEED.
La délivrance de ce label s’appuie sur sept critères, à savoir : l’air, l’eau, la lumière, la nourriture / restauration, le fitness, le confort, et l’esprit / le bien être psychologique.
Le bâtiment doit alors être composé d’équipements qui répondent le mieux possible à ces besoins afin d’être labellisé WELL. Ce label peut concerner un immeuble entier ou simplement l’aménagement d’un plateau. Il existe plusieurs niveaux suivant l’importance des aménagements réalisés : argent, or et platinium.
Aujourd’hui, 150 projets internationaux sont engagés dans cette démarche de labellisation, dont 26 projets français comme : les bureaux des Tours DUO à Paris, les bureaux de SCENEO à Bezons, l’immeuble Gecina au 55 rue d’Amsterdam à Paris,… et l’immeuble Sky 56 à Lyon, dans le quartier d’affaires de la Part-Dieu